Mes coups de cœurs livresques 2020

La fin de mes études et le confinement auront au moins eu le mérite de me permettre de reprendre une activité que j’avais un peu mise de côté faute de temps : la lecture (la lecture plaisir surtout). J’en ai donc profité pour lire, beaucoup, des livres que j’avais depuis longtemps sur ma liste ou qui me faisaient simplement envie.

J’ai eu de véritables coups de cœur que j’avais envie de partager avec vous pour vous inviter également à lire. Depuis la pandémie, la culture est à l’arrêt, bafouée, empêchée. Et finalement, la lecture reste le seul moyen de s’évader de son quotidien, de se cultiver, d’ouvrir son esprit. Alors lisons !

Etrangement, il y a un point commun à tous les livres que je vais vous présenter (sauf un) bien que leurs thèmes diffèrent : c’est Paris. L’amour de Paris. Peut-être avais-je besoin de fantasmer sur cette capitale qu’on a pu tant détesté pendant le confinement en nous privant de tous les privilèges chèrement payés. Peut-être avais-je besoin de voir cette ville à travers les yeux d’autres amoureux. J’ai ainsi nourri cette vision idéalisée de Paris à travers ces livres :

  1. Katerina, James Frey.
  2. En attendant Bojangles, Olivier Bourdeaut.
  3. La femme révélée, Gaelle Nohant.
  4. La gloire des maudits, Nicolas d’Estienne d’Orves.
  5. Le scandale Modigliani, Ken Follet.
  6. La passe-miroir, T4 : La tempête des échos, Christelle Dabos.

Katerina

Résumé : 1992. Jeune étudiant américain, Jay décide de tout quitter pour aller s’installer à Paris, où il rêve de devenir écrivain. L’inspiration tardant à venir, il se réfugie dans l’alcool, la drogue, enchaîne les rencontres d’un soir et semble plus enclin à multiplier les frasques qu’à écrire l’œuvre vouée à « réduire le monde en cendres », comme professé par son maître Henry Miller. Vingt-cinq ans plus tard, miné par la dépression contre laquelle il lutte quotidiennement, l’écrivain, devenu célèbre, revient sur sa rencontre avec la jeune Katerina, qui n’a cessé de le hanter.
Préquel du très controversé Mille morceaux, écrit dans le même style percutant, Katerina questionne les frontières entre fiction et réalité pour mieux compléter les mémoires de l’écrivain américain le plus sulfureux de notre époque.

J’ai vraiment A-DO-RE ce roman. Le style de James Frey est très particulier : direct, cru, sans fard. Et cela fonctionne : l’auteur nous prend, nous rejette, nous émeut, nous tourmente. Nous vivons avec lui les déboires de sa vie, ses peines et ses amours vécus toujours avec la passion du désespoir. Il nous emmène dans un Paris loin des clichés, parfois sale, parfois délabré, parfois sublime, parfois chic. Il aime Paris, et nous fait aimer son Paris à lui, celui qu’il a connu, et qui l’a vu évoluer. Il nous emporte dans sa quête d’écriture, son désir de communiquer à autrui toute la richesse des mots. Il nous dévoile ses états d’âmes, ses déprimes, ses addictions. Mais il nous révèle également ce que c’est que vivre avec passion et aimer avec passion. Vous l’aurez sans doute compris, le titre du roman est le nom d’une femme, Katerina, qui bouleverse la vie de Jay. Passée et futur se mêlent, nous faisant partager la passion qu’il a nourri pour elle. Pourquoi reprend-elle contact après tout ce temps ?

En attendant Bojangles

Résumé : Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mlle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

L’optimisme des comédies de Capra, allié à la fantaisie de L’Écume des jour.

Ce roman est la lettre d’amour d’un enfant à ses parents, tous particuliers qu’ils soient. C’est le regard rétrospectif d’un homme sur son enfance pas comme les autres avec des parents pas comme les autres. Rires et pleurs se mêlent face à cette histoire touchante. A quel moment la folie devient-elle dangereuse ? A quel moment dire stop ? Dans ce Paris fou, ils font le pari fou de vivre à leur façon sans se soucier des autres ou des coutumes. Cette histoire est aussi et surtout le dessin de l’amour passionnel d’un couple, prêt à tout pour préserver et renouveler leur complicité. C’est beau, c’est drôle, c’est triste, et en même temps c’est plein de sagesse et d’espoir.

Ces deux premières lectures ont été découvertes ou conseillées par Les Claques Littéraires de Constance Arnoult (@constancearnlt sur Instagram) que je vous invite à suivre et qui est très inspirante.

La femme révélée

Résumé : Paris, 1950. Eliza Donneley se cache sous un nom d’emprunt dans un hôtel miteux. Elle a abandonné brusquement une vie dorée à Chicago, un mari fortuné et un enfant chéri, emportant quelques affaires, son Rolleiflex et la photo de son petit garçon. Pourquoi la jeune femme s’est-elle enfuie au risque de tout perdre  ?
Vite dépouillée de toutes ressources, désorientée, seule dans une ville inconnue, Eliza devenue Violet doit se réinventer. Au fil des rencontres, elle trouve un job de garde d’enfants et part à la découverte d’un Paris où la grisaille de l’après-guerre s’éclaire d’un désir de vie retrouvé, au son des clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. A travers l’objectif de son appareil photo, Violet apprivoise la ville, saisit l’humanité des humbles et des invisibles.
Dans cette vie précaire et encombrée de secrets, elle se découvre des forces et une liberté nouvelle, tisse des amitiés profondes et se laisse traverser par le souffle d’une passion amoureuse.
Mais comment vivre traquée, déchirée par le manque de son fils et la douleur de l’exil ? Comment apaiser les terreurs qui l’ont poussée à fuir son pays et les siens ?  Et comment, surtout, se pardonner d’être partie  ?

Ma mère a trouvé cette pépite dans une boite à lire et c’est d’autant plus satisfaisant de lui donner une seconde vie ! J’ai beaucoup aimé cette histoire où l’on suit la fuite d’Eliza de sa terre natale. A son arrivée à Paris sous de faux papiers, elle devient Violet, une Américaine photographe veuve. Entre mensonges et semis vérités, elle tente de se reconstruire. Eliza n’a pas seulement fuit une vie qu’elle ne supportait plus mais elle a fuit la personne qu’elle était devenue. L’amour de la photographie est la seule chose qui l’a suivi. Les flashbacks nous apporte au fur et à mesure des précisions sur la raison de son départ, sa vie à Chicago, sa personnalité. Nous voyageons entre Paris, ville foisonnante où elle se crée une nouvelle vie bercée par le jazz, la photographie, et sa peur d’être retrouvée, et Chicago, ville autant détestée qu’adorée où les violences font rage au temps des luttes contre l’apartheid. Nous nous attachons à Violet, et espérons jusqu’à la fin qu’elle pourra se réconcilier avec elle-même et avec son fils.

NB : joie de se remémorer ses cours de sociologie américaine. Chicago, berceau des interactionnistes et de la sociologie des villes.

La gloire des maudits

Résumé : Paris 1955. Fille d’un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu’elle craint et qu’elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret mortel.

Dans Les Fidélités successives, Nicolas d’Estienne d’Orves explorait les ambiguïtés de l’Occupation, avec La Gloire des maudits, il s’attaque aux mensonges de l’après-guerre. Ce tableau romanesque d’une France au lendemain du chaos, où l’on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais.

En route vers le Paris littéraire d’après guerre, où l’on suit les mésaventures d’une fille de collabo, meurtrie par la mort de son père et la déroute de son milieu. Sans le sou, elle fait la rencontre d’un mystérieux homme abîmé par la guerre qui cherche à révéler le vrai visage de l’une des plus grandes écrivaines : Sidonie Porel. Gabrielle est ainsi emporté dans un monde qu’elle a quitté, à jouer double voire triple jeu, prise entre différentes intrigues et différents enjeux. Roman passionnant qui nous dépeint une autre facette de la France sous l’Occupation, de l’épuration, et l’après-guerre. On est également embarqué dans le monde des écrivains du temps de Duras, de Sartre, de Queneau et tant d’autres. Le suspens nous suit jusqu’aux dernières pages !

Le scandale Modigliani

Résumé : Une jeune, brillante et séduisante étudiante en histoire de l’art, décidée à écrire sa thèse sur la relation entre la drogue et la créativité artistique, découvre par la même occasion l’existence d’un Modigliani perdu ; elle décide de se lancer sur ses traces, entraînant derrière elle une série de personnages hétéroclites : des peintres, talentueux et méconnus, en colère contre le mercantilisme du marché de l’art ; des faussaires, des négociants d’art peu scrupuleux et un jeune propriétaire de galerie d’art, acculé au désespoir, vont se croiser, s’entrecroiser, sur les routes de France, d’Angleterre ou d’Italie du sud !

Comment faire une sélection de mes coups de cœur sans parler de Ken Follet, mon auteur préféré ? C’est très agréable de retrouver la plume de l’auteur dans un roman plus court, plus contemporain. Il brille comme à chaque fois en mêlant les personnages, leurs intrigues, leurs histoires de vie. On suit ainsi différents personnages à la recherche d’un Modigliani perdu, d’autres s’opposant au marché de l’art en créant des faux. Qui va donc le trouver en premier ? Comment combattre ce monde de l’art cruel ? L’intrigue est savamment menée et distillée, en nous montrant comment les vies de ses personnages influent sur celles des autres.

La tempête des échos

Résumé : Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants: Babel, le Pôle, Anima… aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.

Après tant d’attentes, ce fut un plaisir de retrouver Ophélie et Thorn pour la fin de leurs aventures. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas cette saga fantasy, c’est l’histoire d’un monde qui explosa en morceaux formant des îles nommées Arches. Sur chacune d’entres elles, règnent une entité appelée esprit de famille, à l’instar d’un Dieu. Tous sont frères et sœurs, mais tous ont des pouvoirs spécifiques. L’héroïne, Ophélie, vient de l’arche Anima où tous les objets ont une âme. La particularité d’Ophélie est, qu’en tant que liseuse, elle est capable de lire le passé d’un objet en le touchant. Ce qui la rend également unique est qu’elle peut traverser les miroirs ; c’est d’ailleurs en en traversant un qu’elle se retrouva coincée, devenant terriblement maladroite. En raison de sa qualité de liseuse, Ophélie est mariée de force à Thorn, un homme froid venant de l’Arche du Pôle. Ne pouvant refuser ce mariage sous peine d’être bannie et reniée, elle part avec son futur époux au Pôle où les intrigues politiques font rage. Propulsée dans un monde qu’elle ne connait pas, avec un mari qu’elle exècre, Ophélie devra faire face à de nombreux défis, et s’endurcir pour comprendre son rôle auprès de Farouk, l’esprit de famille, qui souhaite désespérément lire le livre que son créateur lui a donné.

La tempête des échos est ainsi le quatrième et dernier tome de la saga qui répond enfin à nos questions sur la création des esprits de famille, le déchirement du monde, les particularités d’Ophélie… Une saga enchantée, digne successeuse des Harry Potter ! A lire absolument.

Un goût de framboise

Quelques mots en mémoire d’une personne chère à mon cœur …

Tu es partie et tu as laissé un grand silence. On n’entend plus ton rire caractéristique ; on n’entend plus ta voix qui hurle à nos tympans ; on n’entend pas tes expressions grossières. Je m’en souviens encore. Vaguement. De plus en plus vaguement. Et j’ai peur d’oublier. C’est dans ces moments là que l’on prend conscience de l’importance de nos souvenirs. Qui sommes-nous sans eux ? A quoi nous définissons-nous ? Nous ne serions pas qui nous sommes sans le souvenir de ce que nous avons vécu, des personnes qui ont marqué voire changé nos vies, sans notre passé.

Tous ces souvenirs que j’ai avec toi, je les effleure de temps à autres, pour les dépoussiérer comme des vieux livres qui prennent la poussière sur leurs étagères. Parfois, j’en sors un, je l’ouvre et les premiers mots que j’y lis me propulsent dans l’histoire. Notre histoire. Nous avions nos secrets. J’étais souvent ta confidente. Nous avions nos disputes.  Mais ce n’étaient que des marques infimes de la profondeur de notre lien, de l’intensité de l’amour que nous nous portions. Tu m’as fait verser tant de larmes, mamie.

Des larmes de rire. Des larmes de colère. Des larmes de tristesse. Des larmes d’incompréhension. Des larmes de joie. Des larmes de peine.

Tu étais si vivante, si drôle, si vive. Et pourtant je ne cesse de te revoir, telle une étrangère, redevenue une enfant sur ce lit d’hôpital duquel tu ne pouvais bouger. Cela me cloue le cœur à chaque fois. Tu es partie si vite. Tu t’es pourtant battue. Mais la maladie a eu ta peau, toi, qui la redoutait tant. Au moins n’as-tu pas eu conscience de cela. Tu ne te souviendras jamais que tu ne m’as pas reconnue lorsque je suis venue te voir. Moi, je ne pourrais jamais oublier ton regard sans lueur. La mémoire est une traître ; elle marque au fer rouge les choses que nous préférerions oublier et laisse s’évaporer des souvenirs futiles et malgré tout précieux du quotidien.

Je ne me souviens pas de la dernière discussion que nous avons eue. Je ne me souviens pas de la dernière fois que nous nous sommes vues avant ton hospitalisation. Mais je me souviens de ton sourire, de tes yeux bleus, de ta poitrine généreuse, de tes longues jambes. Je me souviens de toutes ces soirées où nous regardions tard la télé. Du Titanic que nous voyions à chaque vacances et devant lequel nous pleurions à chaque fois. Je me souviens de la Bretagne, je me souviens de Deauville, je me souviens de la Corse avec toi. Tous ces souvenirs sont rangées dans une belle étagère de ma mémoire, tels des vieux livres que l’on chérit et dont on prend grand soin.

Et je te promets de ne jamais leur faire prendre la poussière, ma chère Mamie Framboise.

Publication du tome 3 de La Promesse d’Hécate : La magicienne.

Vous l’attendiez, il est enfin publié !

La-Promesse-d-Hecate

Le dernier tome de la saga La Promesse d’Hécate est disponible sur la librairie Bookelis. Vous pouvez directement le commander en suivant ce lien

https://www.bookelis.com/romans/28726-La-Promesse-d-Hecate.html?search_query=la+promesse+d%27hecate&results=3

 

Devinerez-vous à la couverture, dans quel lieu vont se rendre Claire et Crystal pour leur dernier périple ?

Rendez-vous sur la librairie Bookelis pour le découvrir.

Si vous souhaitez savoir en détails comment acheter le livre, je vous renvoie à cet article.

 

Au plaisir de vous lire, vous, cette fois ; de connaître vos réactions, vos avis.

Et merci une fois encore à tous ceux qui ont permis à cette aventure de se concrétiser.

Un avant goût du dernier tome de la saga

Retenez la date : le dernier tome de la saga La Promesse d’Hécate, intitulé « La Magicienne », paraîtra le 15 septembre sur la librairie Bookelis. 

Pour modérer votre impatience, je vous laisse découvrir la quatrième de couverture en avant première …

« La promesse qui lie les deux sœurs Cavenaugh à Hécate est sur le point d’être respectée … ou brisée. Est-il possible de rompre une promesse faite il y a des siècles ? Quel en serait le prix ? C’est ce que vont découvrir Claire et Crystal au fil de leur périple dans le lieu le plus redouté du monde. Seules, le chemin sera long et tortueux pour sauver leur vie de la menace que représentent Circé et Gaia.

Une guerre entre dieux est sur le point d’éclater et les deux jeunes sorcières se retrouvent entre deux feux. Doivent-elles suivre la voie tracée pour elles ou poursuivre leur propre voie ?

Pourront-elles reprendre en main leur destin ? »

Réponse le 15 septembre !

 

« Nos agents ont du talent »

2015 a été une année riche en événements !

Grâce au bouche à oreille, j’ai été invitée à participer à la Journée Porte Ouverte « Nos agents ont du talent » à la Médiathèque (CE RATP) Aragon Centre Culturel Auguste Dobel (20ème arrondissement de Paris).

L’événement vise à mettre en avant les talent artistiques des agents – ou des proches des agents RATP comme ce fut mon cas.

Pour l’occasion, le journal du CRE, Fréquence, a publié un article sur moi pour présenter mon talent : l’écriture.

IMG_1267IMG_1269

Participer à cette journée porte ouverte m’a permise de faire ma première séance dédicace. J’ai d’ailleurs eu l’honneur de faire partie des Lauréats pour poursuivre cette aventure à la fête du CRE de Fontenay les Briis. Soleil, curieux, lecteurs étaient au rendez-vous pour une nouvelle dédicace. Interviewée et photographiée, j’avais l’impression d’être une véritable romancière – et pas simplement une jeune fille ayant écrit un livre.

Chanceuse, je le fus. Reconnaissante, je le suis.

Ce sont des souvenirs inoubliables qui, j’espère, vous rendront un peu plus proche de moi.

Comment acheter la saga La promesse d’Hécate ?

concours-litteraire-badass-bookelis-logo

Comme vous le savez, je suis auto-éditée c’est-à-dire que j’ai la maîtrise de l’édition de mes ouvrages. Je n’ai pas eu besoin de passer par une maison d’édition car Bookelis est une plateforme d’autoédition permettant, via une librairie virtuelle, de mettre en vente des livres papiers ou numériques.

Pour être plus précis, une fois l’écriture et la relecture faites, il m’a suffit d’envoyer le corps de texte, de créer la couverture, d’écrire la quatrième de couverture, de fixer un montant en fonction du coût que l’impression revient à Bookelis pour mettre en ligne le roman.

Cela me permet d’avoir un plein regard sur l’édition ; Bookelis se charge uniquement d’imprimer les ouvrages à la demande (selon l’offre sélectionnée).

Bookelis_web_2R

Ainsi, il ne vous reste plus qu’à créer un compte sur le site :  https://www.bookelis.com/ puis de mettre dans votre panier le tome 1 (https://www.bookelis.com/fantastique/4085-la-promesse-dhcate-tome-1-la-gardienne.html) ou le tome 2 (https://www.bookelis.com/fantastique/12622-La-Promesse-d-Hecate-Tome-2-La-Clef.html) de la saga. Les livre sont envoyés  dans la semaine suivant la commande dans votre boite aux lettres ! Rien de plus simple !

N’hésitez pas d’ailleurs à laisser un commentaire sur le site pour que je puisse lire vos avis, vos retours.

 

La Promesse d’Hécate Tome 2 : La Clef

La suite du premier tome de la saga La Promesse d’Hécate s’intitule « La Clef ». L’histoire reprend directement après la fin du premier roman.

Voici une petite mise en bouche avec la quatrième de couverture :

« La vie de Claire a basculé lorsqu’elle a appris qu’elle était une sorcière au destin particulier. Un prophétie capitale pour l’avenir des sorcières met sa vie et celle de ses proches en danger.
Traquée, Claire a pris la fuite, à la recherche de son passé. Avec Matt, elle a retrouvé sa soeur, Crystal, et ses origines.
Malheureusement, la quête de Claire s’est stoppée brusquement. Capturée par le puissant Clan de Cardiff, Claire doit affronter ses propres démons, seule. Ses alliés, dispersés, n’ont qu’une idée en tête : la libérer. Y parviendront-ils à temps ?
Des forces ancestrales tirent les ficelles depuis l’ombre … Arriveront-ils à les combattre ? »

107176188_o

Claire, tourmentée par son passé et par ses actes, perd pieds. Son seul allié est un Chasseur qui la retient prisonnière. Mais Claire n’est pas seulement prisonnière d’un cachot, elle est aussi prisonnière d’elle-même. Arrivera-t-elle à surmonter ses démons ? Tandis qu’elle mène un combat intérieure, ses proches dont Matt et sa sœur mettent tout en oeuvre pour la délivrer. Le problème est que le passé de chacun revient les affecter. Parviendront-ils à sauver Claire ?

107176210_o

Pour le savoir, rendez-vous sur la librairie Bookelis en suivant le lien ci-dessous :

https://www.bookelis.com/fantastique/12622-La-Promesse-d-Hecate-Tome-2-La-Clef.html

 

 

 

Au Salon du Livre !

Le 17 mars 2016, j’ai eu l’honneur de participer en tant qu’exposante au Salon du Livre soit LE rendez-vous à ne pas manquer pour les férus de littérature mais aussi les professionnels de l’édition.

J’ai eu une séance de dédicace au stand de Bookelis, la maison d’auto-édition dans laquelle paraissent mes romans. C’était une expérience assez incroyable que je partage avec vous à travers ces images :

20160317_16070620160317_17161120160317_17185620160317_171919IMG_2356

La Soirée des Talents de Nogent-sur-Marne.

En mai 2015, j’ai eu la chance de participer à « La soirée des talents » organisée par ma ville, Nogent-sur-Marne pour promouvoir les divers talents des jeunes Nogentais que ce soit la danse, le chant et même l’écriture !

J01A8503J01A8756

Pour l’occasion, j’ai collaboré avec Roméo Priam vidéaste et photographe pour créer une vidéo de présentation de moi et de mon livre (vous pouvez retrouver son travail ici : http://www.romeopriam.com/ ;  http://rpriam.unblog.fr/)

La vidéo a été tournée chez moi pour être au plus près de mon univers. Je vous laisse donc découvrir le résultat en images sur YouTube :

 

« Je suis Charlie »

Suite à ce terrible attentat qui a touché notre liberté d’expression, j’ai eu besoin de coucher sur le papier mes ressentis, de m’exprimer envers et contre ceux qui aimeraient que l’on se taise.

Cette nouvelle m’a valu le premier prix du Concours Littéraire de mon lycée avec « Corrupcion » que vous pouvez aussi lire sur le blog.

 

#JesuisCharlie : 08 janvier 2015.

Je ne connaissais pas Charlie Hebdo.

Je regrette de ne pas m’y être intéressée plus tôt.

Car il est trop tard n’est-ce pas ?

 

Souvenirs de Noël, du nouvel an, des journées en famille … souvenirs joyeux, souvenirs mélancoliques puisque le train-train quotidien reprend son service … et puis ce mercredi  07 janvier 2015, le train a été heurté de plein fouet par le terrorisme. Il est sorti des rails ; ses passagers, ahuris, n’étaient autres que la liberté, la démocratie, et ses représentants. Rien n’a pu freiner sa course folle. Le train s’est renversé, blessant ou tuant ses passagers, puis la tête du train s’est écrasée droit dans l’intolérance, fissurant au passage l’âme de la France.

11 heures sonnent le tocsin du deuil.

Dans un petit immeuble où s’entassent des cadavres, dans une petite rue où un policier a été lâchement exécuté, à terre et démuni, a eu lieu un terrible attentat. C’est un mot qui fait peur, c’est un mot qui angoisse, c’est un mot qui sonne si maléfique. Et qui me paraissait si théorique. Si loin de nous … J’ai été secouée par la nouvelle même si tout me paraissait fictif. Avait-il eu réellement 12 morts ? Avait-ce eu lieu à Paris ? Ces terroristes étaient-ils réellement en fuite, quelque part ? Etait-ce possible ?

11 heures sonnent le tocsin de l’indignation.

On s’est attaqué à la France. Car la France est un symbole. On peut critiquer les Français, mais on ne peut pas critiquer la France. C’est un pays de libertés, de laïcité, de valeurs profondément démocratiques. C’est un odieux crime que d’y porter atteinte. C’est une atteinte envers tous les Français mais également envers tous ceux qui sont libres en ce monde et qui veulent le rester.

Qui a-t-on tué ?  Ceux qui incarnaient ces libertés et qui les protégeaient. Des héros sont morts.

Pourquoi ? Pour des dessins, des illustrations certes ironiques, cyniques, provocatrices mais profondément humaines. Après tout n’est-ce pas de l’encre sur du papier ?

L’art est une arme. Les kalachnikovs sont des armes. Mais lorsque l’art est une arme pacifique, poétique, universelle ; les armes à feu sont des outils de destruction, de violence, de barbarie et de lâcheté. N’est-ce pas de sang que se colorent les murs ? C’est facile d’appuyer sur une gâchette. C’est plus difficile de créer, créer une pensée, un trait d’humour, une image, des émotions. C’est plus difficile de rester fidèle à ses valeurs, à ses opinions face à l’opposition, aux menaces, aux attaques. Mais ils se sont rendus compte que leur arme, ô combien destructrice, ne valait rien contre le pouvoir des mots, des dessins, de la musique … rien n’est plus fort que l’art d’émouvoir, de transporter, de rassembler.

Ils ont tué nos héros. Mais ils n’ont pas tué leur mémoire et leur symbole.

Ces héros n’ont jamais cessé de promouvoir leur liberté d’expression si chère à la France. Ils n’ont jamais baissé le regard face aux critiques et aux menaces. Ils n’ont jamais cessé de combattre le racisme, la xénophobie, la peur, leur peur … Ils n’ont jamais cessé d’être qui ils aspiraient à être, envers et contre tout, d’être la fierté de la France.

Ces criminels ont tué des modèles. Mais ils nous ont offert une cause à défendre, une cause qui puisse tous nous unifier quel que soit nos opinions, notre couleur de peau, notre religion. Nous sommes tous frères. Même ces tueurs sont nos frères quelque part – humains nous sommes tous semblables. Et ils ont commis le plus odieux des crimes : attenter à son propre peuple.

Mais leur mort doit être le symbole de l’intégrité, de la tolérance, de la lutte pour la liberté. Leur mort ne doit pas être vaine. Leur mort ne doit pas devenir un prétexte au rejet, à l’exclusion, à la diffamation, à l’islamophobie, à la xénophobie.

Nous ne devons pas tomber dans ce piège. Non, M. Badinter, je ne tomberais pas dans ce piège. Je n’ouvrirai pas la porte à la haine et à la peur. Je ne laisserais pas la fissure s’ouvrir. Et j’interdis à quiconque d’oser jeter un œil à travers la serrure.

C’est ensemble, unis, derrière la France, et tous les Français, quels qu’ils soient, que nous vaincrons.

Ce serait faire honte à ces héros que renier toutes les valeurs qu’ils défendaient en se divisant, en se reniant. Ce serait agir dans l’intérêt de ces infâmes tueurs et déshonorer la mémoire des défenseurs de notre liberté.

Je n’ai pas peur si c’est ce que vous vouliez. Au contraire, s’il le faut je me battrai.

Je suis Charlie, je suis immortelle.

Je ne les oublierais pas. Et certes,

 

Je ne connaissais pas Charlie Hebdo.

Je regrette de ne pas m’y être intéressée plus tôt.

Mais il n’est pas trop tard n’est-ce pas ?